ATP 500, Vienne : Alcaraz, parti pour faire un coup ?

La jeune pépite espagnole de 18 ans est en constante progression sur dur. Avant Winston-Salem, l'Espagnol avait seulement remporté 3 matchs dans un tableau principal d’un Grand Prix sur cette surface. C’est donc en Caroline du Nord, à Winston-Salem, qu’il commence vraiment à avoir un déclic où il se hisse jusqu’en demi-finale. Par la suite, il confirme à l’US Open et ira jusqu’en quarts de finale et son abandon face à Auger Aliassime. Décryptage. 

Carlos Alcaraz est décidément un phénomène à part. Souvent comparé à Rafael Nadal et à juste titre tant il y a des similitudes dans sa détermination et son intensité à jouer chaque frappe. Pour son premier 500 sur dur indoor, l’espagnol n’a pas écarté n’importe qui puisque ce sont deux joueurs britanniques d’expérience et très à l’aise sur cette surface en la personne de Dan Evans et Andy Murray. Face à ce dernier, Alcaraz a livré une copie parfaite et un match de toute beauté que ce soit sur les intentions de jeu ou sur le plan du combat en lui-même, pour venir à bout du vétéran Écossais qui physiquement, était lessivé par tous ces enchaînements de matchs. Le protégé de Juan Carlos Ferrero devra maintenant se frotter à Matteo Berrettini pour une rencontre explosive ! Le Romain l’a échappée belle face à Nikoloz Basilashvili. Pourtant mal embarqué avec la perte de la première manche au tie-break puis une balle de break dans le premier jeu du second set, le finaliste de Wimbledon s’en est remis à la qualité de son service pour finalement faire plier le Géorgien et gagner le match (6/7 6/2 6/3).