Depuis le fiasco diplomatico-sanitaire australien de ce début d’année, les nouvelles du n°1 mondial sont rares et toutes à prendre avec précaution. Il est certain qu’il est inscrit au tournoi de Dubaï (du 21 au 26 février 2022) et qu’on va donc le revoir sur un court de tennis pour essayer de gagner un titre qu’il a déjà remporté 5 fois.
Lors de sa dernière venue à Dubaï, Novak Djokovic s’était imposé face à Stefanos Tsitsipas, nous étions aux prémices de cette pandémie qui allait bousculer le calendrier ATP pendant 2 ans. A l’époque, la question de la participation du joueur Serbe aux plus grands événements était une évidence. Ce n’est plus le cas aujourd’hui car personne ne connaît le statut vaccinal du n°1 mondial, statut qui conditionne le reste de sa saison et même de sa carrière.
Ce qui est sûr, c’est que quand on connaît le joueur, le compétiteur, on imagine qu’il est affûté, prêt à 100 %. Les preuves de ce caractère hors normes sont les suivantes. Lors de l’US Open 2020 : Djokovic est disqualifié après un jet de balle sur une arbitre : il revient au tournoi de Rome (déplacé à l’automne) et gagne ce M1000, atteint la finale de Roland Garros et finit l’année n°1. Ensuite lors de l’US Open 2021, à 1 match du grand chelem calendaire, il perd lors d’une douloureuse finale face à Medvedev. L’enjeu l’a rattrapé… 2 mois plus tard, de retour à Paris Bercy, il se remobilise et gagne le tournoi parisien en battant en finale celui-là même qui l’avait privé d’un exploit absolu
Tous ces éléments factuels font penser que Novak Djokovic a les armes pour revenir. Revenir au sport, rien qu’au sport. La tournée américaine qui s’ouvre après, sous condition de vaccination, est une chance pour lui de faire un peu oublier les déboires de ce début d’année et de faire parler de lui pour ses exploits tennistiques qu’il est en capacité de réaliser.
